Action DPC – Détection précoce de la maltraitance envers les personnes âgées et conduite à tenir

Ce programme de DPC mis en place par l’ODPC Be One Santé (n° 7313) est valorisable au titre du DPC sous réserve de sa publication.

DPC n° 73131900035-S1

Les sessions DPC se déroulent dans des salles dédiées, limitées à 50 participants pour faciliter les échanges


PARTIE 1

14h00 – 15h30 : Connaître et reconnaître les différentes formes de maltraitance en ville et à l’hôpital.

Les chiffres de la maltraitance envers les personnes âgées et les enjeux.

Les concepts et définitions.

Les situations de maltraitance :
• En établissement
• En ville

Les signes d’alerte de la maltraitance des personnes âgées :
• physiques : coups, blessures, contraintes physiques…
• morales et psychologiques : injures, violation de la vie privée, chantage, privation d’affection ou de visites…
• médicamenteuses : excès de neuroleptiques, absence de traitement adapté,
• financières : vol, extorsion, héritage forcé,
• les négligences actives (enfermement…) ou passives (absence d’aide à l’alimentation…),
• les violations des droits civiques : atteintes aux libertés et droits fondamentaux des personnes.

15h30- 16h00 : Les conduites à tenir face à des suspicions de maltraitance :
illustrations et exemples à travers les cas cliniques et des échanges (questions / réponses)

Intervenant(s) :

 

Frédéric BLOCH

MD, PhD

 

PARTIE 2

16h00- 18h30 : L’IDEL, « lanceur d’alerte » dans la prise en charge précoce de la maltraitance de la personne âgée à domicile .

Infirmière libérale depuis quatorze ans, j’ai été confrontée de nombreuses fois au cours de mon exercice à la maltraitance de la personne âgée à domicile sous différentes formes.

Les principaux auteurs rencontrés sur le terrain sont les aidants familiaux et/ou les proches, d’autre part les auxiliaires paramédicaux et/ou les intervenants extérieurs. Le schéma rencontré est fréquemment le même.

En effet, la personne âgée victime de maltraitances est très souvent isolée socialement et affectivement avec un cercle très réduit de connaissances gravitant autour d’elle. Ce profil de patient est donc très dépendant des différents intervenants sur un plan socio-affectif.

Dans ces situations, l’infirmier joue donc un rôle essentiel : celui de lanceur d’alerte.

Pour agir, il doit être en mesure de repérer les failles dans les relations instaurées avant son arrivée mais il doit être aussi capable de maintenir une relation « soignant – soigné » suffisamment professionnelle pour ne pas devenir lui même auteur de maltraitances induites par différents facteurs dont le manque discernement et de distance.

Pour prévenir des situations à risques, l’IDEL doit donc être à l’écoute du patient mais aussi des différents intervenants. Ainsi il doit être en mesure d’analyser les situations au travers des transmissions orales et écrites.

Par ailleurs pour être soutenu dans ses actions, il doit connaitre des interlocuteurs de terrain privilégiés capables de l’accompagner dans une prise en charge holistique efficace avec l’aide notamment des réseaux.

Intervenant(s) :

 

Peggy D’HAHIER

Infirmière libérale, blogueuse et auteure

 


Cette action DPC s’est déroulée le 23 septembre 2019 , lors des JNIL 2019.

 

 

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